• Lieu
    Cinéma L’Arlequin
  • Adresse
    76 Rue de Rennes, 75006 Paris
  • Lien
  • Métro
    Ligne 4 : Saint-Sulpice
    RER B : Luxembourg
  • Bus
    N01, N02, N12, N13, 39, 63, 70, 84, 86, 95, 96
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Rebaptisé Le Cosmos, il fut durant dix ans le haut lieu du cinéma soviétique à Paris. Aujourd’hui, la programmation et les séances spéciales, débats et expositions gardent cette exigence de convivialité et de découverte. La grande salle d’origine a été rénovée : son confort et sa taille en font l’une des plus belles de Paris. Avec les salles 2 et 3, plus intimes mais tout aussi bien équipées, elle forme un complexe de qualité, doté d’un espace cocktail spacieux et chaleureux. Festivals et avant-premières de prestige, conventions ou séminaires, y trouvent un écrin authentique.

 

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Depuis 2001, le festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés offre aux artistes français et internationaux l’occasion de démontrer leur virtuosité dans les lieux uniques du quartier. À travers les balades inspirées par le festival, plongez dans des récits culturels et musicaux captivants, laissez-vous imprégner par l’ambiance… Ouvrez grand vos sens, votre festival commence ! 

VOTRE BALADE AUTOUR DE L’ARLEQUIN

Depuis 2001, le Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés Paris offre au public l’occasion de découvrir la virtuosité des artistes français et internationaux dans les lieux uniques du quartier. À travers les balades inspirées par le festival, plongez dans des récits culturels et musicaux captivants, laissez-vous imprégner par l’ambiance… Ouvrez grand vos sens, votre festival commence !

Adresse de départ : Mairie du 6e arrondissement de Paris – 78 Rue Bonaparte, 75006 Paris

ÉTAPE 1 : PLACE SAINT-SULPICE, SON ÉGLISE ET SA FONTAINE

La Mairie du 6e arrondissement est en face de l’église Saint-Sulpice et de la place du même nom. Cette place Saint-Sulpice est conçue selon le modèle d’une place de village traditionnel français, avec une église, un café, une fontaine, un campanile et un monument aux morts. En tant que maison commune des citoyens du 6e arrondissement, la Mairie présente un bâtiment accueillant et harmonieux, doté d’une architecture classique caractéristique du XIXe siècle. L’aspect extérieur de l’édifice reflète son intérieur à la fois simple et solennel.

Saviez-vous qu’un concert gratuit de Robin Mansanti en quartet est à écouter au sein de la très belle salle des fêtes de la Mairie, le samedi 18 mai à 15h ? Le chanteur et trompettiste a littéralement envoûté́ le public et les média à la sortie de son album « Nuit Américaine ». L’envie de chanter et de devenir trompettiste jaillit à dix-sept ans lorsque l’artiste tombe sur une vidéo de Chet Baker. Dans ce fameux opus, il réunit des reprises de grands standards américains (Leonard Bernstein, Henry Mancini, Glenn Miller) tout en affirmant son propre style.

La Marie du 6e dans votre dos, traversez la rue pour arriver Place Saint-Sulpice. Face à vous se trouve la Fontaine Saint-Sulpice. Elle a été édifiée de 1843 à 1848 par l’architecte Ludovico Tullius Joachim Visconti, dit Louis Visconti (1791-1853), dans un style renaissance. A l’ombre des platanes, la place déploie le charme classique de la pierre blonde caractéristique de Paris, écrin modelé au XVIIIème siècle afin de souligner la beauté de l’église Saint-Sulpice. La Fontaine centrale est également appelée fontaine des Quatre évêques ou des Orateurs sacrés en référence aux statues des quatre grands prélats du XVIIème siècle qui l’ornent. Bossuet, Fénelon, Fléchier et Massillon exercèrent leur éloquence à Saint Sulpice. La Fontaine dont les faces sont plus ou moins orientées vers les points cardinaux, était par dérision, ces quatre hommes d’Église n’ayant jamais atteint ce rang dans les Ordres, fontaine des Cardinaux. La Fontaine Saint-Sulpice est inscrite par arrêté du 16 mars 1926 au titre des Monuments historiques.

Derrière la Fontaine, découvrez l’église Saint-Sulpice, dont les premières fondations remontent au XIIe siècle, a connu des agrandissements au fil de l’histoire et des règnes des souverains français. Classée monument historique le 20 mai 1915, cette remarquable structure se distingue par son ampleur et fascine par son architecture romane ainsi que par son imposant orgue. L’église Saint-Sulpice est entourée de mystère. Elle s’est d’ailleurs retrouvée au cœur de l’intrigue du célèbre livre (et film par la suite) Da Vinci Code de Dan Brown. En effet, elle est pourvue d’un gnomon, un outil de mesure astronomique qui fonctionne à la manière d’un cadran solaire – grâce à un jeu de lumière entre une lentille et l’obélisque – et qui permet de connaître les dates des solstices et équinoxes. Même si l’on est bien loin des légendes fantasques, cet instrument installé en 1727 fascine encore aujourd’hui. De temps à autre, elle ouvre ses portes à des concerts proposant une sélection musicale minutieusement élaborée. Elle accueille notamment le jazz, avec ses racines gospel, blues et spirituelles, dans un cadre majestueux. Depuis la création du Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés en 2001, de nombreux artistes jazz de la scène française et internationale sont venus jouer sous cette nef majestueuse tels que Laurent Mignard, Dee Dee Bridgewater, Demi Evans ou Linda Lee Hopkins.

Les anecdotes du Festival :

1) Le festival avait pour habitude de programmer des chanteurs et chanteuses de gospel à l’église Saint-Sulpice notamment que le London Community Gospel Choir qui accompagnait des solistes. Ainsi, Frederic Charbaut, directeur artistique du festival, a suggéré au chanteur Sam Moore, connu par le duo Sam and Dave des années 1960, de venir y chanter. Malgré l’arrêt de son duo, Sam Moore continuait à se produire régulièrement dans des églises, notamment pour chanter du gospel et avait également joué en duo avec l’auteur-compositeur-interprète et guitariste Bruce Springsteen. Connu pour sa piété, certains se souviendront de Sam Moore en train de prier quelques minutes avant de monter sur scène et de livrer un concert magnifique.

2) Frédéric Charbaut a également programmé la chanteuse de jazz Dee Dee Bridgwater à la suite d’un paris… pour chanter du gospel ! Le père de la célèbre chanteuse étant pasteur, elle a donc appris le chant d’église enfant. Mais pour autant, c’est une chanteuse de jazz et non de gospel. Certains se souviendrons de cette grande dame, émue aux larmes qui remercie le curée de l’une des plus grande église de Paris à l’issue du concert.

3) Lors du concert de Michel Legrand à l’Eglise Saint-Sulpice, ce dernier rend hommage à Miles Davis et Rays Charles lors d’un concert unique alliant orchestre symphonique et jazz. Lorsque le pianiste prend le micro pour rendre un hommage à ces grands artistes et, lorsqu’il énonce le nom de Miles Davis… la grande cloche de l’église se met alors à sonner ! Michel Legrand, sourire aux lèvres s’exclame alors « Merci Miles » comme si les cloches de l’église était un signe du trompettiste, depuis l’au-delà. Le public est abasourdit par cet heureux hasard : un moment fort en émotions.

ÉTAPE 2 : RUE DU FOUR : « LE BATEAU IVRE » D’ARTHUR RIMBAUD

Face à l’église, prenez sur la droite la rue Férou. Sur votre droite, découvrez une fresque sur le mur de la direction générale des finances publiques. Peut-être avez-vous reconnu l’œuvre du célèbre poète Rimbaud. Il s’agit en effet du poème « Le Bateau Ivre » d’Arthur Rimbaud. La fresque se déploie à travers la ville les mots de l’homme aux semelles de vent. Les cents vers du poème retranscrits intégralement s’inscrivent sur un long mur aveugle. Durant près de dix semaines, le calligraphe Jan Willem Bruins a travaillé à la main, directement sur la pierre afin de livrer cette œuvre singulière. La fresque a été inaugurée le 14 juin 2012 dans le cadre du trentième Marché de la Poésie. « Le Bateau Ivre » est l’un des poèmes de jeunesse d’Arthur Rimbaud qui aborde les thèmes de la dérive, de la révolte et de l’expérimentation poétique. Dans ce poème, le bateau ivre symbolise le poète lui-même, embarquant pour un voyage à la fois paradoxal et tumultueux, celui de la création poétique.

La rue Férou à Paris a été le lieu de résidence de nombreux écrivains et artistes, notamment Man Ray, Ernest Hemingway, Jacques Prévert, Ernest Renan et Guillaume Apollinaire. C’est également là que, le 30 septembre 1871, Rimbaud a récité pour la première fois les vers de son poème « Le Bateau Ivre » au café restaurant Denogeant. Une plaque commémorative marque cet événement à l’angle des rues Bonaparte et du Vieux Colombier.

ÉTAPE 3 : LE JARDIN DU LUXEMBOURG, SON KIOSQUE ET LE SENAT

Continuez dans la rue Férou jusqu’à arriver aux grilles du jardin du Luxembourg, sur votre droite, dans la rue Vaugirard. Entrez dans le jardin du Luxembourg, l’un des parcs préférés des Parisiens

Le jardin du Luxembourg est l’un des préférés des Parisiens car il bénéficie d’un grand bassin, de serres, d’un rucher, d’un verger, de fontaines, de statues – dont celle du compositeur Chopin par Paul Dubois – et de diverses installations pour divertir petits et grands. Le jardin a souvent été le théâtre d’impromptus musicaux, où des artistes amateurs ou professionnels se sont produits. De 2005 à 2008, le kiosque du Jardin a d’ailleurs accueilli Laurent Cugny et l’ensemble Jazz de la Sorbonne pour le plus grand plaisir des promeneurs. Il est également dit que de nombreux compositeurs et musiciens ont trouvé l’inspiration dans la quiétude et la beauté du jardin, créant ainsi des œuvres empreintes de cette atmosphère paisible et majestueuse. En somme, le jardin est un véritable lieu de rencontre entre la nature et la musique, où chacun peut se laisser emporter par les notes et les mélodies qui y résonnent.

L’anecdote du Festival :

Saviez-vous qu’en 2003, le Festival a organisé un concert prestigieux dans la salle des conférences du Sénat, attenante à l’hémicycle ? L’audience était composée de sénateurs, de personnalités politiques mais aussi d’étudiants. Aux côtés du président du Sénat de l’époque, Christian Poncelet, Donatienne Hantin et Frédéric Charbaut, codirecteur.rice du festival, accueil le parrain de cette édition, Henri Salvador qui était accompagné de… Quincy Jones ! Ce dernier était à Paris pour la promotion de son livre et était très enthousiaste à l’idée de venir écouter du jazz dans un lieu aussi unique que le Sénat, d’autant qu’il n’est pas toujours ouvert au public !

Sachez que c’est dans ce jardin du Luxembourg que les artistes du festival aiment aller se ressourcer entre les balances et le concert. Peut-être les croiserez-vous au gré de votre promenade ?

ÉTAPE 4 : L’ODÉON – THÉATRE DE L’EUROPE

Après avoir traversé le jardin du Luxembourg jusqu’au Sénat, prenez la sortie du jardin située à droite de l’édifice du Sénat pour arriver à l’Odéon – Théâtre de l’Europe.

Ce théâtre à l’italienne, caractérisé par sa façade néoclassique, est classé monument historique. Construit en 1782, il figure parmi les plus anciens et les plus prestigieux de Paris. Son nom est un hommage à la statue de l’Odéon d’Hérode Atticus, qui représente un ancien théâtre à Athènes. En 1784, la première représentation du « Mariage de Figaro » de Beaumarchais, longtemps censurée, a eu lieu sur cette scène.

Ce lieu qui a accueilli les plus grands de la musique et du théâtre contemporains tels que Pierre Boulez et Jean-Louis Barrault. Depuis 2010, l’Odéon – Théâtre de l’Europe accueille des artistes lors du festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, dont Hugh Coltman, le trompettiste Eric Truffaz ou encore la flûtiste et chanteuse Melanie de Biasio.

L’anecdote du Festival :

En 2016, Frédéric Charbaut, directeur artistique du festival, discute avec le pianiste virtuose Yaron Herman. Il souhaite lui proposer une « carte blanche » pour son prochain concert à l’Odéon – Théâtre de l’Europe. Il lui propose d’inviter les musiciens de son choix sur scène, avec son trio. Le pianiste lui suggère alors de jouer avec Michel Portal, Matthieu Chedid (connu également sous le nom de « M »), Bastien Burger et Ziv Ravitz. Tous les musiciens acceptent avec enthousiasme la proposition du pianiste. Mais comment faire cohabiter tous ces musiciens très talentueux aux univers différents ? Au début du concert, Yaron Herman joue avec son trio ainsi qu’avec Matthieu Chedid. En coulisse, Michel Portal échange avec Frédéric Charbaut : il s’interroge sur la manière dont il pourra s’intégrer à cette dynamique : Yaron Herman et Matthieu Chedid forment déjà un duo musical très agréable. Le directeur le rassure et l’invite à faire ce qu’il sait faire : jouer magnifiquement bien. Michel Portal entre sur scène, écoute quelques instants les notes de ces acolytes puis s’adapte à la musique et offre au public un moment musical exceptionnel. Cet événement illustre parfaitement l’essence du Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés : offrir au public de la création, de l’inattendu. Ce concert totalement original a tellement plu qu’il sera repris trois mois plus tard lors du festival Jazz in Marciac.

ÉTAPE 5 : BOIRE UN VERRE CAFÉ LES ÉDITEURS

Contournez la place Paul Claudel et rendez-vous derrière le théâtre, puis remontez la rue de l’Odéon. Sur votre gauche laissez-vous séduire par le charme du café restaurant Les Éditeurs. Rendez-vous dans ce lieu à l’ambiance unique pour écouter une playlist jazzy agréable et préparer vos oreilles de mélomane au festival. Depuis plusieurs années, ce café accueille de nombreuses rencontres en compagnie des artistes du festival, de journalistes ou d’écrivains lors des fameux Jazz & Bavardages. C’est également le lieu de restauration des artistes de la 23e édition du festival. Comme eux, allez découvrir la carte du restaurant et peut-être les croiserez-vous lors de votre venue ?

ÉTAPE 6 : LE MARCHÉ SAINT-GERMAIN

En quittant le café sur votre droite, empruntez la rue des Quatre Vents, la première à droite, pour arriver au Marché Couvert de Saint-Germain-des-Prés. Ce marché est abrité sous 112 arcades de pierre, ce qui lui confère une identité architecturale remarquable au cœur du quartier de Saint-Germain-des-Prés, attirant ainsi une clientèle parisienne et internationale. À l’origine, le marché et la foire Saint-Germain étaient affiliés à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. En 1511, l’abbé Guillaume Briçonnet fit ériger une halle à double comble pouvant accueillir 300 marchands, mais elle fut détruite par un incendie en 1762. Après trois ans d’études et deux ans de travaux, le marché a rouvert ses portes au public en 2017. Il propose désormais une sélection pointue d’enseignes internationales et de restaurants réputés.

ÉTAPE 7 : VOTRE VOYAGE MUSICAL ET SENSORIEL INEDIT AU CINEMA L’ARLEQUIN

Une fois de l’autre côté du marché, prenez à gauche dans la rue de Mabillon et avancez quelques pas. Vous vous retrouverez alors à l’arrière de l’Église de Saint-Sulpice. Tournez à droite dans la rue Saint-Sulpice et remontez la rue jusqu’au Métro Saint-Sulpice. Tournez à gauche rue de Rennes et avancez jusqu’au 76 : vous voila devant le cinéma l’Arlequin !

Écouter une programmation jazz exclusive et le silence entre les morceaux dans des conditions privilégiées.
Entre les musiques, soigneusement choisies par Frédéric Charbaut, directeur artistique du festival, vous serez guidé par Élisabeth Petit-Lizop, enseignante en méditation de pleine conscience, et serez notamment invité à être attentif à vos ressentis.

Plus d’infos. 

Au plaisir de vous accueillir au festival 🎶